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antigone

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ãõÓÇåãÉ  Mehdi alami ÇáÃÍÏ ÏíÓãÈÑ 24, 2006 6:23 am

ANTIGONE




jean anouilh
Il naît en 1910 à Bordeaux d’un père tailleur et d’une mère violoniste. A partir de 1921, il vit à Paris et se prend très tôt de passion pour l’écriture théâtrale..
Il connaît un succès triomphal en 1938 avec Le Bal des voleurs, que monte André Barsacq le futur metteur en scène d’Antigone. Jean Anouilh devient alors une figure parisienne, un auteur à la mode. Il adopte un style personnel.
Il ne cesse pas d’écrire pendant l’Occupation, et donne Eurydice en 1941. Mais dans ce climat troublé il se sent décalé, à l’écart, et refuse d’afficher une opinion tranchée. Face aux nazis et à la Résistance, il se veut au-dessus de la mêlée et refuse de suivre quelque mouvement que ce soit, ce qui lui sera abondamment reproché. En 1944, Antigone est jouée pour la première fois. Elle connaît le succès, mais avec un parfum de scandale. Dans le contexte de la fin de la guerre, la pièce est accusée .












le mythe
Oedipe,dans la mythologie grecque,c'est le roi de Thèbes, fils de Laïos et de Jocaste, roi et reine de Thèbes.
La reine Jocaste attend un enfant. Son mari, Laïos, roi de Thèbes, s'enquiert auprès des dieux, comme il est naturel, de ce qui va venir. La réponse de l'oracle est terrible : " Il tuera son père ; il épousera sa mère". Il décide d'échapper à son destin : il attacha les deux pieds de son fils nouveau-né, qu'ils percent, et ils ordonnent qu'il soit abandonné dans la montagne, aux bêtes sauvages sur les flancs du mont Cithéron. Le bébé gémissant émeut le cœur du serviteur chargé de la besogne. Il le confie à des bergers du roi de Corinthe, qui l'amènent à leur maître Polybos, roi de Corinthe. Sa femme Périboe désespérait justement d'avoir un héritier, Polybos l'appela Œdipe (" celui qui a les pieds enflés ", en grec) et l'éleva comme son propre fils. Des années passent. Un jour, pendant une querelle, un Corinthien traite Œdipe d'enfant trouvé. Celui-ci, alarmé, part demander la vérité à Pythie de Delphes. En chemin, un vieillard monté sur un char lui commande, un peu trop impérieusement, de s'écarter de son chemin. Œdipe, qui a le sang vif, le tue. C'était bien sûr le roi Laïos, son père. Ainsi, Œdipe accomplit la prophétie sans le vouloir.
Œdipe arriva à Thèbes, qui était sous la coupe d'un monstre sanguinaire appelé le Sphinx, lion à tête de femme. La créature bloquait les routes menant à la ville, tuant et dévorant les voyageurs qui ne pouvaient résoudre l'énigme fameuse qu'elle leur proposait : " Quel est l'animal qui le matin marche sur quatre pieds, à midi sur deux et le soir sur trois ?". Œdipe répond sans hésiter que c'est l'homme, qui au matin de sa vie marche à quatre pattes, va sur ses deux jambes à l'âge adulte et s'aide d'une canne pour soutenir sa vieillesse. Le Sphinx, vexé, se suicide. Œdipe s'attira les faveurs de la ville pour avoir libéré Thèbes du Sphinx. En remerciement, les Thébains le firent roi et lui donnèrent comme épouse la veuve de Laïos, Jocaste. Pendant de nombreuses années, le couple vécut heureux, ne sachant pas qu'ils étaient en réalité mère et fils. La seconde partie de l'oracle est accomplie.
Les années passent, des enfants naissent du couple incestueux, deux garçons (Etéocle et Polynice) et deux filles, Antigone et Ismène.
Jusqu'au jour où la peste ravagea le pays. La vérité est dévoilée et Jocaste s'en suicide de désespoir, et lorsqu' Œdipe se rendit compte qu'elle était morte et que leurs enfants, Etéocle, Polynice, Antigone et Ismène, étaient maudits, il se creva les yeux,. Il part sur les routes, la main sur l'épaule d'Antigone, chercher un pardon problématique..



Mehdi alami
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ÚÏÏ ÇáÑÓÇÆá : 205
ÇáÚãÑ : 43
ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 10/12/2006

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ãõÓÇåãÉ  Mehdi alami ÇáÃÍÏ ÏíÓãÈÑ 24, 2006 6:24 am

ANTIGONE




Les personnages


    <LI class=Style19 type=square>Antigone : petite, maigre, noiraude Renfermée, passive, assise repliée Fille d’Oedipe, nièce du roi, fiancée d’Hémon.
    <LI class=Style19 type=square>Créon : robuste, cheveux blancs, rides Fatigué du pouvoir (Frère de Jocaste) homme libre.
    <LI class=Style19 type=square>Ismène : belle, blonde, heureuse, Bavarde, joyeuse, rieuse Sœur d’Antigone, destinée à Hémon.
    <LI class=Style19 type=square>Hémon : Jeune homme Goût de la réussite, du bonheur Fiancé d’Antigone .
  • Le messager : pâle Solitaire Eurydice : vieille dame Tricote en silence Femme de Créon Les gardes : rougeauds Sentent l’ail, jouent aux cartes La nourrice : a élevé les deux sœurs Le page : petit (trop) A côté du roi













Le prologue
Au début, le Prologue s'avance vers le public et lui présente tous les personnages. Ils sont tous en scène, isolés ou en groupe, se taisant, bavardant ou se livrant aux occupations auxquelles il est fait allusion. Le Prologue les désigne, et nous indique brièvement leur caractère et leur rôle.
Il passe ainsi successivement en revue Antigone, la petite maigre qui pense qu'elle va mourir ; sa sœur, la belle, l'heureuse Ismène, qui parle avec Hémon, le fiancé d'Antigone ; le roi Créon, le père d'Hémon, qui, près de son page, médite sur la tâche difficile de conduire les hommes ; sa femme Eurydice, qui ne lui est d'aucun secours et ne fera que tricoter pendant toute la tragédie ; la nourrice d'Antigone ; le messager qui interviendra au dénouement ; enfin les trois gardes, auxiliaires du pouvoir, qui jouent aux cartes dans leur coin. En tout, onze personnages. Ils partent avec le Prologue, une fois que celui-ci a résumé la situation.
Le Choeur
Il prend place au moment où la progression et l’intensité dramatique de la pièce a atteint son point de non-retour.Le chœur présente la suite inéluctable de l’action, s’oppose au genre littéraire du drame et explique sa conception de la tragédie.
Son intervention est imagée d’une métaphore filée de la fatalité tragique : c’est une mécanique bien remontée « ressort bandé, se dérouler tout seul, cela démarre, cela roule tout seul, bien huilé ».
Cette image d’un fonctionnement tragique préréglé fait glisser la notion ancienne de fatalité divine, dans la tragédie, vers une notion moderne de nécessité, sans référence aux Dieux. L’auteur dramatique dévoile les ficelles du métier devant le public pour désacraliser la tragédie, démystifier le spectacle.
Le registre est familier « commode, petit coup de pouce, laisser faire, roule tout seul ».
le chœur souligne ce qui oppose la tragédie au drame : Mort, trahison, désespoir / L’innocence persécutée « On est entre soi », / « pour les rois » Traîtres, méchants, / innocents, vengeurs « plus d’espoir, ce sale espoir »,« on est tranquille » / « on se débat, parce qu’on espère en sortir » « c’est gratuit » / « c’est utilitaire »
Les confrontations
Antigone et Ismène.

    <LI class=Style19>le sujet de conversation des deux soeurs ; L’enterrement de Polynice.
    <LI class=Style19>le point de vue d’ Ismène ; Ismène ne veut pas l’enterrer, mais obéir au roi. Elle dit « c’est une bêtise » (p.24).
    <LI class=Style19>Ses raisons ; Elle se soumet aux ordres du roi, parce que la ville est d’accord avec lui et qu’elle a peur de la souffrance. Elle ne se sent pas la force de s’opposer car elle est une fille et n’est pas courageuse.
    <LI class=Style19>le point de vue d’Antigone ; Antigone refuse de trop réfléchir et accepte son devoir « à chacun son rôle, ç’a été distribué ». Elle va l’enterrer et désobéir.
    <LI class=Style19>les répliques d’Antigone ; des phrases négatives qui expriment sa position. : « je ne veux pas avoir raison », « je ne veux pas comprendre un peu », « moi, je ne suis pas le roi », « il ne faut pas que je donne l’exemple ».
  • Ce qu'elle veut : agir selon son point de vue, sa morale, sa conscience, sans chercher à raisonner, spontanément, instinctivement.

Cette scène présente, comme dans l’exposition, deux tempéraments opposés : Ismène faible, lâche, soumise, Antigone, entière, révoltée, insoumise.
Antigone et Hémon.

    <LI class=Style19>Antigone apparaît sous un visage humain, elle doute de sa séduction. Elle se montre à la fois femme, épouse et mère.
  • Elle envisage un bonheur passionné, simple, familial , mais elle l’abandonne. Elle n’y croit pas : répétition du mot « vrai ». Elle doute aussi, craint une erreur d’Hémon et le pouvoir de séduction d’Ismène. Elle emploie le conditionnel « le petit garçon que nous aurions eu, je l’aurais défendu, l’aurais serré, il aurait eu, tu aurais eu ». Elle sait, elle, ce qui ne s’accomplira pas, elle sait son destin. Il y a décalage entre elle et Hémon.

Le personnage devient tragique : elle abandonne le projet de bonheur, elle plonge Hémon dans le malheur (didascalie : il s’éloigne). Elle se condamne par là et condamne les autres au destin qu’elle a choisi pour eux tous. Le destin ne peut que s’accomplir.
Antigone et Créon.

    <LI class=Style19>L ’attitude de Créon : Créon tente de désamorcer le conflit, préférant étouffer le scandale et raisonner la jeune fille : « tu vas dire… que tu n’es pas sortie depuis hier ».
    <LI class=Style19>Il cherche à lui faire exposer les motifs de son geste parce qu’il ne sont pas clairs dans l’esprit d’Antigone. Il lui montre qu’elle a agit malgré : l’interdiction du roi, le fait que son frère soit un traître, le châtiment encouru. Puis, il lui prouve qu’elle l’a fait par orgueil « l’orgueil d’Œdipe », et montre une affection bourrue envers elle.
    <LI class=Style19>Antigone réfute tous ces arguments et se montre doucement résolue : « je ne joue pas ».
    <LI class=Style19>Aucun des deux ne croit à la nécessité de l’enterrement. Créon, lui parle de « folie », de « geste absurde », adjectif repris par Créon « c’est absurde » et Antigone.
  • « Pour personne. Pour moi ». Antigone n’agit ni contre le pouvoir, ni par respect du rite religieux dont Créon vient de peindre l’absurdité , mais par fidélité à elle-même, à sa conscience, à son idéal de vie.
Fin




Mehdi alami
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ÚÏÏ ÇáÑÓÇÆá : 205
ÇáÚãÑ : 43
ÊÇÑíÎ ÇáÊÓÌíá : 10/12/2006

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